Cela peut être qu’une coïncidence, mais, au Mexique, il y avait à l’époque pré-colombienne un culte sorcier très proche de celui qui existe en Europe. Ils avaient une déesse, ou reine-sorcière, toujours représentée nue et portant ou chevauchant un balai (cela représentait la propreté ou la pureté rituelle au Mexique). Les sorcières européennes attachent une grande importance à la propreté et la pureté.
A leurs réunions, les femmes étaient toujours nues, mais portaient un pendentif ou une courte cape (en Europe, les sorcières femmes attachent une grande importance à leurs pendentifs). Au Mexique, les hommes portaient un pagne de peau, comme les sorcières irlandaises, mais le retiraient pour certaines cérémonies. Les Indiens n'embrassaient pas, mais donnaient une caresse de bienvenu. Ils travaillaient d'habitude dans de petites pièces, où il y avait des peintures murales, qui conservaient la puissance produite. Les sorcières utilisent un cercle dans le même but.
Même s’il n’est pas impossible qu'il y ait eu des contacts de part et d’autre de l'Atlantique avant Christophe Colomb, je pense qu'il est plus probable que des raisons semblables aient produit les mêmes effets des deux côtés de l’atlantique.
Il peut sembler impossible à certains qu’un culte puisse avoir préservé son identité et son enseignement aussi longtemps ; mais il faut se souvenir que ce n'est pas uniquement la légende religieuse qui a été préservée, mais aussi les rites, le conditionnement et son effet.
La religion peut changer, la race peut changer, la langue peut changer, mais la cause et l'effet demeurent et c’est cela qui a permis de conserver la légende inchangée.