Souvenirs et Croyances Sorcières (5)

par Gerald Gardner (traduction Ameth)

 

Comme je l’ai déjà dit, les sorcières n’ont pas été ennuyées par les premiers Chrétiens Celtiques ni par les Culdéens (les druides qui étaient devenu chrétiens), mais ils ne connurent pas le même sort après que les Saxons les aient envahis car leur forme du christianisme venait de Rome et ils dénonçaient les rites sorciers avec une ferveur toute puritaine. Il est à noter que c’est peu après que les Kabbalistes aient commencé à échanger avec fréquenter les sorcières que l’église s’est mise à les persécuter. Voilà ce qui a du se produire : Les Juifs n’appréciaient pas leurs conditions de vie à la campagne et sont peu à peu retournés en ville tout en cachant le fait qu’ils étaient Juifs. Ils devaient agir comme s’ils étaient de bons chrétiens et ne pouvaient plus prêter d’argent. L’Eglise, les Templiers et les Orfèvres Lombards ont repris cette office lucratif.

Par contre ils pouvaient être médecin et rebouteux en général et un grand nombre d’entre eux sont devenu « Magiciens » ils ont fait de la Magie Cérémonielle, ils ont vendu des remèdes et des charmes et ont pratiqué l’astrologie ce qui fait que de nombreuses personnes ont eu recours à leurs services.

L’astrologie a toujours été considérée comme respectable. De nombreux hommes d’église pratiquaient l’astrologie et la loi n’a jamais condamné cette pratique. L’idée fondamentale à la base de l’astrologie c’est le fameux précepte Hermès Trismégiste tiré des tablettes de  Smaragdine : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour accomplir le miracle d'une seule chose ». Tout était considéré comme ayant une signature ou une règle astrologique et connaître la signature astrologique des plantes et des parties du corps humain était une branche importante de la médecine médiévale. La grand e autorité pour les anciens astrologues était Claudius Ptolemy (second siècle après JC). Cyryl Fagan dans son « Zodiacs Old and New » dit que « Great Construction » et « Four Books » de Ptolemy ont été traduit de l’arabe et avec l’invasion Maure ils ont été introduits en Europe Occidentale durant les âges sombres. C’était probablement la première fois que l’astrologie apparaissait en occident. A partir de l’Arabe ces livres ont été traduit en latin par les docteurs de l’Eglise. »

Les sorcières ont tendance à sourire lorsque des magiciens instruits affirment qu’ils ne pourraient pas faire grand chose sans l’aide d’une sorcière. Il faut aussi rappeler qu’à la terrible « Epoque des bûchers » de nombreuses sorcières ont été protégées par des magiciens et des astrologues et c’est surtout pour cette raison que les sorcières ont prêté attention à l’enseignement des Kabbalistes.

L’astrologie est des parties de la Kabbale Hébraïque.

Sous les rois Saxons il y avait des lois contre la magie et la sorcellerie, mais la punition était en général sous forme d’amende ou de pénitence vis à vis de l’église et il n’y a aucune trace attestant qu’on ait réellement appliqué de telles sanctions.

En Angleterre, le premier procès pour sorcellerie a eu lieu dans la dixième année du règne du Roi Jean, lorsque la femme d’Odon le marchand a accusé un certain homme proche de l’église de l’avoir ensorcelée. Cet homme fut soumis à l’épreuve du métal chauffé au rouge et acquitté. Cette épreuve était une chose sérieuse, ainsi,  soit il était protégé par les prêtres qui se sont chargés de l’épreuve et qui avaient dit-on des méthodes pour protéger les leurs du feu, ou alors il était apte à pratiquer une magie efficace, peut être de l’auto-hypnotisme, des expériences de ce type ont été menée il y a peu à l’Université du Texas et ont donné des résultats remarquables lorsqu’on utilisait l’hypnotisme dans le traitement et les soins de brûlures.

Ce n’est qu’en Angleterre à être que la Sorcellerie a continuée à être pendant de nombreuses années un crime ecclésiastique. Souvent on l’a assimilé à l’accusation de refuser l’existence des créatures démoniaques, car pour l’Eglise refuser l’existence des démons équivalait à une confession d’athéisme et un refus des Saintes Ecritures elles-mêmes. Ainsi, un grand nombre de sorcières furent doublement condamnées. Elles furent accusées de fréquenter et de frayer avec « les fées », Herne le Chasseur, Robin Hood ou le Diable. Dire qu’il n’était pas le Diable était une hérésie et de nombreuses personnes ont été exécutées pour cela. On leur disait : « croyez-vous que Herne, Robin ou la Reine de Féerie, selon le cas, soit le Diable ? » S’ils disaient « non » c’était une hérésie. S’ils disaient « oui » ils étaient diaboliques. Tout d’abord tous réfutaient qu’il ou elle était le Diable, mais lorsqu’on leur demandait ; « Si ce n’est pas le Diable, tu dois savoir de quels hommes ou quelles femmes il s’agit. Qui sont ils ? Fait les arrêter et torturer ». Il est probable que de nombreuses personnes ont avoué avoir pactiser avec le Diable pour ne pas que quelqu’un d’autres, un homme ou une femme leader de coven, ait des ennuis.

Mentionner dans ce contexte un personnage aussi connu que Robin Hood peut sembler étrange. Pourtant, il est une des apparences de l’ancien Dieu des forêts qui préside les Jeux de Mai. Son nom « Hood » signifie probablement « Robin des Bois » comme on l’appelle en France.

 

 

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