Les Sorcières et les Anciens Mystères

par Gerald Gardner (traduction Ameth)

 

Lorsque les mystères sont arrivés à Rome, il est vrai que des criminels locaux s’y sont infiltrés ; mais, comme cela a posé des problèmes, ils furent exclus et le culte a continué dans la joie.
Malheureusement, les Romains étaient de gros mangeurs et de gros buveurs et ils buvaient généralement un vin non dilué, contrairement à la tradition de Méditerranéenne. Mais, il semble qu’en général, les mystères avaient tout de même un effet positif, même si ce n’était pas le même qu’en Grèce. La raison en est probablement que suite aux premiers excès et à l'arrivée du Christianisme, les vrais secrets n’ont été communiqués qu’à quelques-uns.
C’est du moins ce que je pense et j'aimerais bien que vous me fassiez part de vos commentaires à ce sujet. Je pense que les vrais mystères étaient une bonne chose.

Porphyrius, Iamblicus et Synesius se réfèrent tous aux mystères, leurs objets et leurs révélations. Platon a dit : « Leur philosophie peut nous apprendre ce en quoi consiste la maladie de l'esprit, quelles en sont les causes, comment cela peut s’atténuer. Car par les mystères, l'âme se libère et passe à un niveau divin, la discipline volontairement supportée parvient à un résultat de purification bien plus grand ».

Plus loin, il dit : «En pénétrant dans la partie intérieure du Temple, maintenue et gardé par les rites sacrés, ils reçoivent authentiquement en leur sein l'illumination divine et, privés de leurs vêtements, ils s’unissent avec le divin ». La même méthode était employée dans la spéculation de Thales : voir Proclus sur « la théologie de Platon, vol. I » et « Ede anima ae daemona » de Stobaeus traduit par le Dr War-barton :

« L'esprit est affecté et agité dans la mort, comme lors de l'initiation aux mystères, car mourir et être initié sont un même événement, avec des hymnes, des danses et la connaissance sublime et sacrée, couronnés et triomphants mort et initiés vont dans les régions bénies ».

Mais, on a aussi dit que : « les rites ne sont pas aussi bons pour tous, il y a beaucoup plus de porteurs de Thyrsus que d’âmes Bachiques. Certains ont le feu, mais n’ont pas le pouvoir de le découvrir », c'est-à-dire : « Tous ne sont pas de vrais initiés ».

« Qui peut mettre en doute le pouvoir extraordinaire de la femme sur l'homme ? Qu’on le mette en doute ou qu’on s’interroge, cela reste toujours le facteur irrésistible de vie. Ce pouvoir est un cadeau divin et est donc bien plus qu’une simple attraction sexuelle. Quelle que soit la femme, jeune, belle et vive, son influence qu’elle soit bonne ou mauvaise est incontestable. Lorsque leurs principes et buts sont élevés, les femmes peuvent élever et anoblir l'homme » (une Enquête Suggestive, par A.J. Attwood).

Les sacrifices aux dieux et l'adoration de chaque dieu lors des cérémonies religieuses des Grecs et des autres peuples antiques les rendaient heureux. Ils festoyaient, dansaient et se réjouissaient généralement en l'honneur des dieux, à l'exception des Juifs et probablement des Egyptiens. Beaucoup de festivals égyptiens étaient joyeux, mais certains ne l’étaient pas, parce qu'ils avaient des dieux variés et nombreux. Il est fortement probable que les premiers rites Juifs étaient eux aussi festifs, mais les réformateurs s'efforcent constamment d'en supprimer toutes mentions et il n'y a aucun doute que la Bible a été falsifiée à cette fin.

 


 

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