La liberté religieuse est toujours refusée aux sorcières

par Gerald Gardner (traduction Ameth)

 

Pour nous la liberté religieuse, nos droits et la liberté d’une personne sont très importants, mais on refuse toujours toute liberté aux sorcières. Elles sont toujours persécutées juste parce qu’un curieux fut choqué, il y a des siècles, de voir des gens danser nus autour d’un feu en un lieu isolé. Les gens sont toujours choqués aujourd’hui par ce qu'ils voient sur les plages et ailleurs et écrivent aux journaux pour se plaindre, mais, en général, on se moque d’eux. Les plages sont des lieux publics et les gens ont le droit de se plaindre, mais le sabbat était une fête privée et seuls les curieux qui voulaient être choqués pouvaient les apercevoir.
Pendant des centaines d'années, les sorcières se sont réunies en privé ; ce sont des personnes qui souhaitent quitter ce monde pour un monde de fantaisie. Pour certaines, le soulagement qu’elles en tiraient était considérable et ces sorties nocturnes occasionnelles furent un des buts de leur vie. Pour les primitifs, la danse était une forme d'expression religieuse. Dans la tradition sorcière, c’est un préliminaire nécessaire au moment culminant du sabbat, lorsqu’on produit de la puissance, mais il peut y avoir eu d'autres buts, donner de la joie et exprimer la beauté.
C'était le PÉCHÉ pour ceux que Chesterton appelait « cette équipe de calvinistes indigne », même si St Thomas d'Aquin disait : « tous les danseurs ne sont pas nécessairement damnés ». Certains peuvent être choqués et scandalisés par le sabbat, mais il est bien connu que les Anglo-Saxons sont facilement choqués et se plaignent aux autorités.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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