L’eau et le Goupillon

par Gerald Gardner (traduction Ameth)

 


Thur pris le sel et d’une voix ferme et vibrante dit :
« Tzabatoh, Messiach, Emanuel, Elohim, Eibor, Yod, He, Vou, He !
O Dieu qui êtes la Vérité et la Lumière, daignez bénir et sanctifier cette créature de sel, qu’elle nous apporte aide, protection et assistance dans cette expérimentation et opération de l’Art. Et qu’il soit pour nous un renfort » .
Avec cette prière, il versa le sel dans l’eau, puis il prit des herbes -de la verveine, de la menthe, du basilique, du romarin, de l’hysope- neuf plantes en tout, cueillies à l’heure et au jour de Mercure, sous une lune montante et nouées ensemble à l’aide d’un lien filé par une jeune fille… Morven. Il laissa infuser ces plantes dans l’eau et, prenant le couteau à manche blanc, il grava des caractères sur le manche du goupillon. Sur un côté :



 

Et de l’autre côté :

 



 

Une fois que tout cela fut accompli, il parla à Morven pour la première fois :
« Après cette cérémonie, nous pourrons nous servir de cette eau avec le goupillon lorsque cela sera nécessaire, sachant que ce que nous aspergerons sera sanctifié par son pouvoir de chasser toutes les chimères et les priver de leur capacité de nous gêner et nous ennuyer. Avec cette eau, nous ferons nos préparations pour l’Art.
 

 

 

 

 

Il y a une autre école qui affirme que toutes les cérémonies magiques devraient consister en une action et un charme en rime. Il faut montrer aux Puissances ce qu’il faut faire et ensuite lier le sort avec une rime.

 

 

 

 

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